Méthylmercure dans la viande de requin en Suisse : alertes, noms trompeurs et appel à limiter les produits dérivés
Méthylmercure dans la viande de requin en Suisse : alertes, noms trompeurs et appel à limiter les produits dérivés
Plusieurs organisations, dont la Fondation Gallifrey à Genève, alertent ce mercredi sur la présence de méthylmercure, une neurotoxine dangereuse pour l’organisme humain, dans la viande de requin. Une étude évoque des taux jugés trop élevés dans plusieurs pays européens et en Suisse.
Des chiffres et des appellations qui brouillent l’étiquette
La viande de requin demeure une denrée peu importée en Suisse, avec environ 800 kilos importés en 2022, selon la Neue Zürcher Zeitung en août dernier. Toutefois, certains produits peuvent être trompeurs et être commercialisés sous des noms variés tels que roussette, saumonette, chien ou veau de mer, Schillerlocke, parmi d’autres, selon le communiqué.
Transparence limitée et exposition des consommateurs
Si certains libellés figurent sur des listes claires de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), de nombreux consommateurs ignorent ce qu’ils mangent, y compris dans les cantines, ce qui accroît l’exposition à ce produit.
Appel à une interdiction des produits dérivés
Face à ces éléments, la Fondation Gallifrey appelle à interdire l’importation en Suisse de tous les produits dérivés du requin et de la raie afin de renforcer la sécurité alimentaire.