Trump en escale au Qatar pour évoquer Gaza et la trêve, étape clé de sa tournée en Asie

Escale au Qatar et rôle du pays dans la trêve

Donald Trump a effectué une halte au Qatar lors de sa traversée en direction de la Malaisie, afin de discuter du cessez-le-feu fragile à Gaza. Cette étape est présentée comme une phase importante de sa tournée asiatique, qui culminera par une rencontre avec le président chinois Xi Jinping.

À bord d’Air Force One, l’émir Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani et le Premier ministre Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al‑Thani ont participé à l’échange sur le rôle du Qatar dans l’effort pour faire progresser la trêve et sur le plan proposé par les États‑Unis pour mettre fin à deux années de conflit dans la bande de Gaza.

Trump a déclaré que « ce que nous avons fait est incroyable » et a souligné que le Qatar « en est un grand facteur » dans le processus de paix au Moyen-Orient, en présence des responsables qataris.

Contexte et cadre des discussions

Selon un responsable de la Maison Blanche, les discussions sur le cessez-le-feu ont été évoquées lors de l’escale technique au Qatar sur le trajet vers la Malaisie, dans le cadre de la tournée. Le Qatar est décrit comme un médiateur clé dans l’instauration de la trêve, fondée sur le plan présenté par Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.

Perspectives et déplacements à venir

Après cette escale, le président américain poursuivra sa tournée asiatique et rencontrera le président chinois Xi Jinping, lors d’un rendez-vous qui s’inscrit dans le cadre des enjeux économiques et stratégiques de la région.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, en visite en Israël pour soutenir le cessez-le-feu, se joindra à ces discussions puis à la tournée en Asie, selon une source officielle.

Réactions et opinions internationales

Le président brésilien Lula da Silva a critiqué les Nations unies et d’autres institutions multilatérales, affirmant qu’elles avaient « cessé de fonctionner » et qu’elles n’étaient pas en mesure de protéger les victimes du conflit à Gaza, lors d’une rencontre avec le Premier ministre malaisien à l’approche du sommet de l’Asean à Kuala Lumpur. Il a également mis en doute l’efficacité des mécanismes internationaux et a déclaré qu’un dirigeant devait privilégier l’action plutôt que des distinctions honorifiques.

Discussions entre Hamas et Fatah et rôle de l’Égypte

Par ailleurs, des délégations du Hamas et du Fatah se sont réunies au Caire pour discuter des dispositions à prendre après la guerre dans la bande de Gaza. Le communiqué commun publié par les groupes palestiniens évoque la création d’un « comité palestinien temporaire » composé de résidents indépendants et technocrates, chargé de gérer les services essentiels et les affaires courantes. Il est aussi question de revitaliser l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en tant que seul représentant légitime du peuple palestinien; le Hamas n’en fait pas partie.

Épisodes régionaux et sécurité

Au Liban, une frappe de l’armée israélienne dans le sud a fait des morts et visait selon les autorités un responsable logistique du Hezbollah, même si l’ANI rapporte aussi des raids touchant des objectifs dans l’est du Liban près de la frontière syrienne. L’armée israélienne affirme avoir ciblé des infrastructures militaires et un site de production de missiles de précision.

Initiatives humanitaires et juridiques

Sur le front humanitaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé à environ 7 milliards de dollars les besoins pour reconstruire le système de santé de Gaza, où peu d’hôpitaux funcionnent encore et où les stocks de médicaments et de personnel font défaut. Le président de la CIJ a rappelé que l’ONG et les Nations Unies doivent faciliter l’acheminement de l’aide et satisfaire les besoins fondamentaux des Gazaouites, conformément au droit international.

Du côté des réactions officielles, Israël a rejeté l’avis consultatif de la CIJ tout en affirmant son engagement envers l’assistance humanitaire. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié l’avis de « nouvelle tentative politique » visant à imposer des mesures contre Israël sous couvert du droit international.

Perspectives américaines et sécurité

Le secrétaire d’État américain et d’autres responsables se rendent en Israël pour poursuivre les discussions sur le cessez-le-feu et sur le calendrier du désarmement du Hamas, dans le cadre du plan proposé par l’administration Trump. Le vice‑président JD Vance a, pour sa part, exprimé son optimisme quant au maintien du cessez-le-feu à Gaza après des échanges avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les partenaires américains présents sur le terrain.

Enfin, les États‑Unis ont indiqué qu’aucune troupe ne serait dépêchée à Gaza pour superviser l’application du cessez-le-feu, une information confirmée par des responsables américains lors d’un point presse à Jérusalem.

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