Ueli Maurer et le Cercle Leonhard : contestation de la ‘moralisation’ de la société et des débats publics
Contexte et acteurs
Selon le Cercle Leonhard, il serait désormais difficile de dire ce que l’on pense vraiment sur des sujets comme le climat, l’immigration ou le coronavirus sans risquer d’être étiqueté comme extrémiste. Cette impression de censure linguistique serait, selon l’ancien conseiller fédéral Ueli Maurer, attribuée à une forme de police du langage.
Un cercle qui se veut porte-voix
Le Cercle Leonhard, fondé par l’ancien conseiller national zurichois de l’UDC, Claudio Zanetti, se présente comme politiquement neutre. Pour autant, son discours est perçu comme présentant des accents proches de l’extrême droite et, sur certains sujets, de milieux libertariens. Il prévoit d’organiser des conférences et des manifestations d’éducation politique.
Positionnement et thèmes abordés
Le cercle rejette l’idée d’une origine humaine du changement climatique, condamne des sanctions contre la Russie qu’il juge ‘prises sans aucune raison’, critique l’immigration en évoquant l’hétérogénéité culturelle et déplore une censure en ligne.
Figures polémiques et mise en scène
Lors d’un événement, Ueli Maurer était accompagné de personnalités controversées. Hans-Georg Maassen, ancien chef d’un service de renseignement allemand, et Thilo Sarrazin, homme politique et auteur allemand, ont été présentés comme des intervenants et des figures polémiques, et ont fait l’objet d’accusations de propos racistes en Allemagne.
Pour leurs partisans, leur présence illustrerait un contexte de contestation et la nécessité, selon eux, de fédérer des voix dissidentes autour du Cercle Leonhard.
Crédits : sujet radio — Elias Baillif ; adaptation web — Julie Liardet