Une enseignante allemande perçoit un salaire de 16 ans sans jamais avoir travaillé en classe
Un déficit administratif révélateur après seize années de paiement ininterrompu
Une situation insolite a été mise au jour en 2024 suite à un audit interne réalisé dans un établissement scolaire, révélant qu’une enseignante allemande avait touché l’intégralité de son salaire pendant près de seize ans sans avoir exercé en classe. Selon les informations recueillies, cette professeur, en arrêt maladie depuis 2009, voyait ses certificats de congé renouvelés automatiquement, sans nécessité de passer par une visite médicale, ce qui contredit la réglementation allemande en vigueur, rapporte le journal « Le Parisien ».
Une somme dépassant le million d’euros accumulée au fil du temps
Ce dysfonctionnement administratif aurait pu rester longtemps invisible si l’audit interne n’avait pas été effectué. Arrivé à la tête de l’établissement en 2015, l’ancien directeur n’avait jamais rencontré l’enseignante et ignorait son appartenance à son personnel. Pendant toutes ces années, cette dernière auraitPerçu un salaire mensuel oscillant entre 5 000 et 6 000 euros, soit environ 5 000 francs en monnaie locale. Sur l’ensemble de la période, cette somme dépasse un million de francs, une accumulation qui soulève de nombreuses questions sur la gestion administrative de l’établissement.
Une situation contestée et des questions sur l’exercice professionnel
Une fois la situation dévoilée, il a été demandé à l’enseignante de se soumettre à un examen médical afin de vérifier son état de santé. Refusant cette procédure, elle a tenté d’en faire annuler la démarche par voie judiciaire, mais ses recours ont été rejetés. Elle sera donc tenue de subir l’examen, même si, faute de preuves qu’elle aurait menti sur ses conditions de santé, il est peu probable qu’elle doive rembourser les montants perçus indûment.
Une activité parallèle en naturopathie contestée
Selon « Le Parisien », l’enseignante aurait également exercé comme naturopathe durant son arrêt maladie. Si cette information se confirme, cela pourrait compliquer la compréhension des raisons pour lesquelles elle ne se serait pas engagée dans l’enseignement durant cette période. La situation pose ainsi la question de l’utilisation de l’arrêt de travail et des activités exercées parallèlement, dans un contexte où la légalité de telles pratiques reste à clarifier.