Genève adopte une motion pour mieux protéger les réfugiés mineurs vulnérables

Contexte et tragédie ayant mobilisé l’attention

En novembre 2022, le suicide d’Alireza, jeune Afghan de 18 ans, au foyer de l’Étoile à Genève, après l’annonce du refus de sa demande d’asile et de son renvoi vers la Grèce, a suscité l’indignation et relancé le débat sur la politique d’asile suisse. Cet événement, qui s’inscrivait dans une série de drames similaires, a marqué l’opinion publique.

Adoption d’une motion par le Parlement

La motion a été acceptée vendredi par le Parlement dans l’objectif d’éviter que l’histoire ne se répète et de renforcer la protection des réfugiés mineurs non accompagnés vulnérables. Plusieurs médias romands soulignent que le texte vise à mieux prévenir les situations à risque chez ces jeunes.

Éléments du texte et évolutions

La version initiale prévoyait de refuser d’exécuter le renvoi de personnes vulnérables ou de délivrer un permis de travail aux jeunes de 18 à 25 ans; ces deux volets ont été retirés. Le texte retenu demande désormais au Conseil d’État d’utiliser tous les moyens disponibles pour envisager de refuser l’exécution du renvoi des personnes vulnérables et d’accorder une meilleure prise en compte des avis médicaux.

Portée et objectif

La motion vise à éviter que l’histoire ne se répète en renforçant la protection des réfugiés mineurs non accompagnés vulnérables. Selon les médias romands, elle prévoit que le Conseil d’État examine toutes les possibilités de refuser l’exécution du renvoi des personnes vulnérables et accorde une plus grande attention aux avis médicaux dans les décisions.

You may also like...