Le Lausanne-Sport dénonce la décision disciplinaire de la Ligue et s’alarme pour son joueur Gaoussou Diakité

Le Lausanne-Sport dénonce une décision disciplinaire jugée injuste

Le club vaudois du Lausanne-Sport exprime son mécontentement suite à la suspension de son joueur Gaoussou Diakité. En effet, ce dernier a vu sa sanction alourdie de trois à quatre matchs lors d’une décision rendue mardi par le juge unique de l’instance disciplinaire. Le LS qualifie cette décision d’« inauspudée » et « sans précédent », soulignant leur vive insatisfaction.

Les faits et la controverse autour de la sanction

Le 31 août dernier, Gaoussou Diakité a été sanctionné par une expulsion lors d’un match face à Saint-Gall, pour un contact jugé comme un coup porté à un adversaire. Initialement, la commission de discipline de la Staffing Football League (SFL) avait considéré le geste comme une « brutalité légère » et lui avait infligé une suspension de trois rencontres. Le club, souhaitant réduire cette sanction, a contesté la décision en faisant opposition.

Requalification du comportement et augmentation de la suspension

Le juge unique a finalement requalifié l’incident en « brutalité normale » et a décidé d’ajouter un match à la sanction initiale. Si le Lausanne-Sport indique qu’il « prend acte » de cette décision, il n’en reste pas moins critique, notamment sur l’interprétation par le juge de l’absence de provocation préalable. Le club avance qu’il est difficile de confirmer cette absence avec certitude, en se référant aux images vidéo disponibles, et rappelle que son joueur aurait pu être victime de provocations répétées de la part de l’adversaire.

Les critiques du club concernant la gestion du match

Le Lausanne-Sport dénonce également la gestion de l’arbitre Désirée Grundbacher et de ses assistants, estimant que leur comportement aurait contribué à « l’escalade de certaines situations ». Le club demande une révision de la décision, arguant que celle-ci pourrait avoir des conséquences importantes pour l’avenir sportif de leur joueur.